Acte 1 - près du marché Ben Thanh

J'étais sorti le matin au marché Ben Thanh de Hô Chi Minh Ville (Saigon) pour repérer des bricoles pour acheter comme souvenirs. L'inspiration ne venant pas, je suis ressorti sans rien acheter. Un type m'aborde un peu plus loin, "''where are you from'?'", etc. Je dis que je suis français, et là il me raconte que sa petite soeur doit aller en France pour un boulot d'infirmière, et que ça serait sympa si je pouvais la renseigner sur la vie là-bas (ici, comme vous préférez).

Déjà, à ce point, la coÏncidence me parait un peu louche, mais bon. Je laisse mon adresse mail, mais il me dit qu'il n'habite pas très loin, et finalement (parce que je suis un peu stupide) j'accepte quand même de monter dans un taxi pour aller chez lui attendre ladite infirmière qui va rentrer du boulot. OK mais pas trop longtemps, je dois revenir retrouver des collègues pour manger à midi (c'est pas tout a fait vrai, mais on ne sait jamais). Il passe un coup de fil. Le type est beau parleur, me dit qu'il a 42 ans mais je lui en donne 10 de plus. Difficile à savoir. Il parle anglais avec aisance, et pas avec l'accent vietnamien.

Acte 2 - Dans le taxi.

Dans le taxi qui roule nous bavardons. Qu'est-ce que vous faites dans la vie etc. Il me dit qu'il est pilote d'un bateau sur la rivière Saïgon, que si je veux je peux avoir des prix sur les billets, il n'y a qu'à lui demander directement, sans passer par l'hôtel. Là je répond poliment que je pars le lendemain, et donc que ça me paraissait pas probable cette fois-ci, mais merci quand même. Une chose en amenant une autre, il me dit que sa soeur va exercer en France pour gagner de l'argent pour soigner sa mère, qui a le cancer etc. Et de se lancer ostensiblement dans des calculs, si elle gagne tant par mois, et qu'elle met tant dans le loyer, etc. Mon détecteur d'invraisemblance fait un bond dans la zone rouge. Le cancer, ça arrive, mais qu'un diplôme d'infirmière vietnamien soit reconnu en France ?

Bon, pas de panique. L'embrouille n'est pas encore tout à fait avérée, mais on ne va pas tarder à être fixés. Ne vais pas sauter en marche du taxi, on va sûrement trouver une sortie en douceur.

Acte 3 - La tante, dans le séjour

Arrivée dans une jolie petite villa. Peu meublée, ou bien rangée ? Me présente à une femme souriante, censée être sa tante mais qui n'a pas vraiment l'âge du rôle (dans les 45 je dirais). Causette à bâtons rompus, en attendant l'infirmière. Elle parle un anglais similaire à celui de mon bonhomme, qui me propose une bière, je préfère un verre d'eau ou de jus de fruits. La tante me ramène un jus pas terrible (briquette ?) de la cuisine. Oups, pas très prudent, elle a peut être mis quelque chose dedans (à part les glaçons). Finalement elle me propose de manger un petit quelque chose : une assiette de riz, des crevettes, quelques légumes. C'est gentil merci. Toujours pas d'infirmière, évidemment.

Acte 4 - Le tonton, dans le séjour.

Arrive un homme, la soixantaine, qu'on me présente comme le tonton du premier. Bien habillé, montre chic, lunettes. Même anglais que les autres. Il dit qu'il travaille sur un bateau, comme croupier de blackjack. Haha. Ca y est, la question n'est plus de savoir si on est dans une embrouille, mais comment en sortir. Qu'il a travaillé aux philippines, etc.

Pour attendre l'arlésienne, il me fait quelques tours de cartes. Il mélange les cartes, me laisse couper, regarde la première carte. Maintenant je choisis des cartes que je ne lui montre pas, il les devine à chaque fois (cartes marquées, ou mémorisation lors du dernier battage ?). Me refait le tour plusieurs fois. La tante se sent obligée de s'exclamer, bravo, bravo. Invraisemblable comme rôle, normalement elle a déjà vu ça cent fois. Oui bon ça va. Où veut-il en venir ? Me fait des confidences : si on est de mèche avec un croupier qui fait ça, on peut gagner beaucoup d'argent. Ah bon ? Par exemple si j'avais besoin d'argent, on pourrait s'arranger. Ah bon ? Oui, il me prêterait des sous pour commencer, je gagnerais gros, dont je lui rendrais 70 %. Ah bon ? Non mais ça m'intéresse pas je vous assure.

Vous recevez sûrement assez de courrier du Nigéria pour savoir que le point commun de toutes les arnaques, c'est qu'on fait croire au pigeon qu'on le fait rentrer dans une opération avantageuse dont il ne peut qu'être bénéficiaire sans aucun risque, mais qui a le léger inconvénient d'être un tantinet illégale. Comme ça, il n'aura pas l'idée saugrenue d'aller se plaindre d'avoir essayé de participer à une escroquerie.

Mais tout ça m'est dit sur un ton un peu hypothétique, un peu pince sans rire si bien que ça pourrait passer pour une blague. J'assure mon honorable magicien que j'ai de quoi survivre, et je n'ai guère besoin, ni envie, de gagner d'argent de cette façon. On rigole. Il me dit (sous le sceau de la confidence !) qu'il va me montrer comment on peut tricher au black-jack. Je lui réponds que je n'ai guère de goût pour les jeux de cartes (je suis un boulet au tarot, je ne me rappelle jamais la couleur !), et que je ne joue pas d'argent. Lui raconte qu'en 3 jours à Las Vegas, je n'ai pas mis 25 cents dans une machine. Ça ne fait rien, il faut bien s'instruire, alors il va me montrer comment ça se passe, ça ne mange pas de pain.

Lui repète que je ne suis pas joueur. Pas tout à fait vrai : pour de l'argent, non, je suis clairement en train de jouer l'andouille avec eux. Je sais qu'ils veulent m'arnaquer, je ne sais pas encore exactement comment, mais aucun doute sur l'issue prévue. Ils ne savent visiblement pas que je sais, donc c'est une carte cachée que je garde en réserve, le tout est de l'utiliser au bon moment. Une fin violente a l'air exclue (ce que j'avais lu dans les guides, et sinon je ne serais pas monté en taxi si il y avait eu une réputation de délinquance violente), ils n'auraient pas monté tout ce cinéma. Je suis, pour voir.

Acte 5 - le cours de black jack,

La suite du cours a lieu à l'étage où le tonton a une petite table avec une mallette avec des cartes, des jetons. La tante est avec moi. Là il se lance dans un véritable cours sur les règles du black-jack. C'est simple, mais vu mon intérêt pour les cartes... je baille (ou est-ce l'effet d'un léger somnifère versé dans mon jus de fruits ?) Le cours est ponctué d'exercices, de questions, pour que je comprenne bien. Il écrit des barêmes, les règles de la banque etc. sur un papier. Tiens c'est un gaucher. Je tente de blablater la-dessus (ma triste vie de gaucher contrarié) mais rien n'y fait, je ne peux pas échapper à la deuxième partie : comment tricher au black-jack. Il me refait la démo du tirage de carte, pour me convaincre qu'il sait quelles cartes il a données, et ce qui reste dans le paquet. C'est lourd. Et me montre un système de triche : quand il donne les cartes il s'arrange pour me montrer la prochaine, et sa main droite posée sur la table indique la valeur de la carte cachée de la banque : le pouce vaut 1, chaque autre doigt 2. C'est grotesque tellement c'est énorme.

Acte 6 - on monte une arnaque

Tout d'un coup le tonton annonce qu'une femme qu'il connaît, Mme Jessica Shaw (?) qui vient de Singapour, doit passer pour jouer, et qu'il faut que je l'aide pour gagner contre elle. Je répète que je ne veux pas jouer. J'aurais sans doute pu profiter de ce désaccord de principe pour quitter la pièce mais je ne l'ai pas fait. Je savais qu'on était toujours dans le schéma classique d'une arnaque (faire croire au touriste que son nouvel ami va lui faire gagner de l'argent facilement au détriment de quelqu'un d'autre). Explications diverses : la curiosité (qui me perdra), la recherche d'un moment plus propice pour siffler la fin de partie, de toutes façons il n'y a pas le feu, tant que je ne sors pas d'argent on reste dans le théâtre, donc ça n"aggrave pas la situation. Au besoin je vous rassure, je ne confonds pas conspirer pour plumer quelqu'un, et tenir momentanément un rôle dans une pièce qui vise à me faire croire que. Autres explications : la longue leçon de cartes a été utilisée par le tonton pour me conditionner mentalement, et bien l'hypothèse d'un truc dans la boisson, pour abaisser ma vigilance ?

Le coup de la drogue, je n'y crois pas trop. Pas d'excitation particulière (par rapport aux circonstances), ni de relâchement anormal. Je suis resté sur mon plan initial : laisser venir, ne pas m'engager financièrement, et sortir au bon moment. Pas de désinhibition qui débloquerait tout d'un coup un appât du gain assez bien caché chez moi. M'a pas laissé de sensations physiques spéciales pendant ou après non plus. Pas de trou de mémoire, des souvenirs nets, et une bonne conscience de la situation incongrue, sans panique. Pas de jugements aberrants (du moins pas pire que d'habitude).

Peut-être un quiproquo : je ne présentais pas de réaction de défense (niveau éthique) forte contre le fait d'arnaquer quelqu'un puisque je savais que c'était complètement bidon. Ils ont dû prendre mes dénégations faibles pour des protestations hypocrites de pure forme, de quelqu'un qui cède à l'appât du gain. Ce qui doit arriver souvent, sinon ils ne feraient pas ce métier. Donc pour eux c'était le feu vert, ou à peine orange.

Bref, le tonton me bouscule, moralement, me met un billet de 100$ dans la main, et autant dans la main de la tante maintenant censée jouer le rôle de mon guide à Saigon. Censé être une avance pour acheter les premiers jetons. In petto, je rigole, "merci pour les faux dollars, je vous les rends de suite".

Acte 7 - la partie

Pas le temps de se retourner, toc-toc à la porte, voila justement Mme Shaw. Quel hasard ! Outre le timing improbable, c'est une très mauvaise actrice il faut bien le dire. "Oh, vous avez de la visite, je ne vous dérange pas. Ah, il joue aux cartes, moi aussi, je venais pour ça, on va faire une partie. Et si je faisais la banque ?". C'est un très mauvais sketch, j'ai du mal a rester sérieux. On continue notre texte. J'achète les jetons avec les sous prêtés (enfin, tout ça c'est virtuel pour moi).



Donc je joue. Mécaniquement. Je fais absolument n'importe quoi, puisque je gagne à tous les coups. Des jetons verts, des jetons rouges, sans aucune logique. N'arrive même pas à faire semblant de m'y intéresser. Je fais tomber les cartes, etc. L'invraisemblance de mon comportement n'a pas l'air de les déranger, tant que je reste dans leur scénario. C'est très étrange. Est-ce que c'est parce qu'ils ont joué la même pièce des centaines de fois, qu'ils ne font plus attention ?

A part ça (le jeu, dont je suis complètement désinvesti, ne monopolise pas mes neurones !) je réfléchis que je ne comprend pas bien comment la partie va s'arrêter, si je gagne tout le temps. La question m'était venue à la fin de mon cours de blackjack, mais l'arrivée précipitée de notre honorable victime ne m'avait pas laissé le temps de la formuler. Vais-je gagner, puis perdre ? Ça me laisserait l'opportunité de quitter le jeu au moment où je suis revenu à un solde nul. Ca ne doit pas être ça. Un peu d'inquiétude monte, envie de les plaquer de suite, en pleine partie. Peut-être pas le bon moment.

Au bout de 5 ou 6 tours (tous gagnants) j'ai une main de 21 (imbattable) et que je sais que la banquière perdra. Mais avec son jeu de daube, elle surenchérit sur mon pauvre stock de jetons. Pour empocher le tapis, 500 $ je crois, il faudrait que je sorte des sous pour acheter les jetons qui me permettraient de tout rafler. Nous y voila. Compris : les 500 $ en jetons, je les gagnerai ce coup-ci avec peu de choses, genre mise de 50 $, mais la situation se reproduira, avec des sommes de plus en plus élevées, je ne pourrai pas quitter la partie et dieu sait où ça nous mène. Le plan c'est au minimum épuisement de mon porte-monnaie, puis emprunt auprès de mon "ami", un tour au distributeur etc. Une fin comme ça, c'est vraisemblable. De toutes façons, ils comptent sur l'euphorie du gain pour faire monter la sauce. Bon, stop.

Je prends un air perplexe. J'hésite (fais semblant de). Suspense. Dis que je n'ai pas d'argent pour jouer davantage, juste un peu pour faire les courses. Mines contrariées. Je dis qu'il faut que j'arrête. Mais vous allez gagner, dit la banquière qui oublie qu'elle joue la victime. Je fais le geste de sortir mon portefeuille (soulagement), je l'ouvre, regarde dedans, et j'en sors 3 billets que je pose sur la table. Euh, ça fait à peine 10 $ me dit le tonton, ça va pas suffire pour gagner. Je me lève : Mais je ne veux pas gagner, je vous laisse les 500 $ (stupéfaction). Je sais depuis le début que la partie est truquée. Je vous donne 10 $ parce que j'ai appris beaucoup de choses intéressantes avec vous, et je vous remercie, mais maintenant je dois retourner à l'hôtel où je suis attendu. Du ton le plus calme que je pouvais, sans élever la voix, et avec le sourire. Pas d'évocation de la police, ça ressemblerait à des menaces inconvenantes (vaines, de plus). Ni des 50 raisons qui font que je savais que c'était une arnaque, pas besoin de me justifier. Et je profite de l'effet de surprise pour redescendre tranquillement, merci encore et au revoir, en faisant mine de me diriger vers la sortie.

Acte 8 - L'attente du départ

Ca devient surréaliste : là mon "rabatteur" m'interpelle, et me dit qu'il m'appelle un taxi, et qu'il va me raccompagner en ville. Ça serait malpoli que je quitte la maison comme ça "don't insult my house". Quel culot. Ah oui, il est peut être censé ne pas connaître les turpitudes de son oncle. Suis pas très chaud, mais d'un autre côté je ne sais pas trop où je suis, ça va pas être simple. Un sprint de 30 mètres m'amènerait dans une rue très passante, et il n'y a pas l'air d'avoir d'obstacles. Allez, soyons joueur jusqu'au bout, je me pose sur la banquette avec la "tante" pour attendre le taxi. On papote.

Le taxi tarde un peu. Je suppose qu'ils gagnent du temps pour ranger leurs affaires et mettre les voiles. Le taxi permettra aussi de gagner du temps, et d'éviter que je regarde l'adresse en quittant la ruelle ) à la recherche du poste de police le plus proche. Une légitime préoccupation de sécurité, ça peut se comprendre.

Il tarde toujours. Ennuyeux, il ne faudrait pas qu'il leur vienne des idées négatives, alors que le retour s'annonçait bien. Faut que je les occupe. Comme il faisait chaud, mais que le climatisation ne marchait pas j'avais un peu la gorge sèche. Ça et l'émotion. Et aussi les mains qui tremblent suite à l'adrénaline (et la cafféine du matin ?). J'en profite : je fais trembler les doigts, me plie ne deux, genre mal au ventre, m'essuie le front, me tiens la poitrine etc. et je bafouille "je ne me sens pas très bien". Je surjoue, c'est horrible. Mais après tout, pourquoi j'aurais pas le droit d'être un mauvais acteur moi aussi ? Osons carrément : "Je pourrais avoir un verre d'eau svp ?".

La pauvre femme a un air inquiet. Mon comportement est absolument illogique de la part d'un touriste naïf qui vient de se rendre compte qu'il est au milieu d'un gang d'escrocs. Devrait se méfier, protester, s'enfuir. Houla, ça doit être un vrai problème, et il serait un peu embarrassant d'expliquer à la police ce que fait mon cadavre sur sa banquette. Pas de risque qu'elle fasse des associations médicamenteuses aléatoires dans le verre, au moment où j'allais partir. Merci, madame, ça va mieux maintenant.

Acte 9 : retour en taxi

Avec tout ça le taxi arrive. Le rabatteur et la tante m'accompagnent. On cause. Faute de goût : il essaie encore de me taper de 100 $ avec l'histoire de la grand-mère cancéreuse à l'hôpital. (C'était sa mère, avant). S'il vous plait, la partie de cartes est terminée et ça aussi. Sourires. On cause d'autre chose. À quelques centaines de mètres de l'hôtel, je reconnais une rue, je fais arrêter le taxi brusquement, je paie la course (2 ou 3 euros) en leur souhaitant bonne chance. Je souhaite évidemment qu'ils aient la chance de trouver une opportunité de quitter ce vilain métier.

Post scripta (y en a plusieurs)


  • Google montre que c'est une arnaque (black jack scam) qui est apparue il y a longtemps au Cambode et aux Philippines, et qui est arrivée au Vietnam il y a quelques années. Il y aurait 6 ou 8 équipes qui opèrent à Ho Chi Minh Ville dans le quartier le plus fréquenté par les touristes : marché Ben Thanh, Le Loi, ... certains touristes se laissent aller à miser des dizaines de milliers de dollars. La "chute" habituelle de l'arnaque est (si j'ai bien compris) que le pigeon gagne jusqu'au moment où pour empocher le gros lot, il doit aller chercher de l'argent au distributeur dans le demi-heure qui suit pour montrer qu'il avait effectivement de quoi miser. Pendant ce temps, le "tapis" est censé être conservé dans une enveloppe cachetée, qu'on lui donnera en échange de la mise empruntée. Évidemment l'enveloppe ne contient que quelques vrais billets, et beaucoup de papier journal.
  • toujours d'après Internet, les arnaqueurs ne se risquent pas à molester les touristes au Vietnam, les autorités politiques se donnent beaucoup de mal pour démontrer que le Vietnam est un pays sûr. Donc la police et la justice ne rigolent pas du tout avec ça.
  • ailleurs, il y a d'autres scénarios plus inquiétants. Rohypnol, drogue du violeur, pour abolir la volonté, et on est emmené faire des achats par carte bancaire chez un bijoutier. Le rohypnol, 10 fois plus puissant que le valium, amène une amnésie quand il est consommé avec de l'alcool.
  • pourquoi ne pas aller raconter l'histoire à la police vietnamienne ? Sans adresse, sans noms, sans preuve, sans préjudice, sans indice pour coffrer les malins, une plainte se retournerait immédiatement contre le touriste idiot qui avoue naïvement avoir joué de l'argent, ce qui est illégal au Vietnam (j'avais oublié). Que j'aie seulement fait semblant, en attendant une occasion de m'échapper, est une nuance subtile, qui ne me garantissait pas que je puisse prendre l'avion le jour prévu. Un malentendu m'amènerait peut être à abuser quelque temps de l'hospitalité de l'administration vietnamienne :-)
  • On ne peut pas tout prévoir, ce genre d'histoire peut quand même tourner mal. Je ne vous recommande évidemment pas de faire un concours de stupidité avec moi. Si un inconnu vous invite à le suivre pour donner des renseignements, vous connaissez déjà l'histoire. Dites non. Si vous avez un doute, et ne voulez pas paraître impoli voire grossier (et ta petite soeur, elle joue au black jack ?) demandez l'adresse mail du type, et promettez-lui de le recontacter plus tard. Une fois rentré au calme.

Documentations, Liens

  1. guide du routard. Y a perdu 2000$
  2. à Bangkok. Devait gagner 15 000 $, a pris la poudre d'escampette.
  3. Malaisie, perd des milliers de livres
  4. Kuala Lumpur, Lonely planet Mise 50 000 $. Les protagonistes du monsieur "Asis" de Brunei ressemblent tout à fait à mon équipe, sauf Asis (probablement Aziz) remplacé par Jessica.
  5.  un dernier pour la route ? :-) à Bangkok (en)